Dimanche 23 septembre 2012
Nos écrits
Suite et
Fin !
Ça y est, c’est la fin. Frisson dans les chaumières… On y
est : finira bien, finira pas bien ? Suspense.
Cet article, qui n’en est pas un, est la suite, et la fin,
d’une pièce de théâtre qui commence ici. Comment qualifieriez-vous
celle-ci ?
A vous de me le dire...
Prochain feuilleton : une pièce policière. Un huis
clos.
Mais pour le moment, place à la conclusion pour Damien, Morgane et Ivan :
Scène 5
Ivan, Morgane, Damien
Damien, essoufflé : Quelle bonne surprise…
j’arrive en pleine réunion familiale… Je dérange ?
Ivan : Ah,
nous y voilà. Ce petit plan stupide… Général ! Général !
Morgane : Il
n’est pas là, personne ne te répondra mon petit papa chéri… tu aimes quand on
te parle ainsi, je crois ?
Ivan, la jetant à terre, sortant son épée ;
Damien fait de même en s’approchant de Morgane : Idiote ! Tu ne sais
rien, j’aurais pu…
Morgane :
Qu’auriez-vous pu ? J’écoute vos confessions !
Ivan : Pauvre
folle, je n’ai rien à confesser.
Damien :
Qu’auriez-vous pu, mon seigneur ? Dites ?
Ivan : Toi,
petit, je vais commencer par m’occuper de ton éducation de guerrier puisque ton
avorton de père n’a pas su y faire. Je
n’ai pas besoin d’un général pour te donner une bonne leçon militaire. Tu vas
regretter ta jeunesse dorée et paresseuse. Pour commencer, qu’as-tu fait de tes
troupes, bâtard ?
Damien : On
entre chez vous comme dans un moulin, j’ai chevauché à en tuer trois chevaux.
Seul un fidèle compagnon m’a suivi avec ses deux montures. Me les donnant au
fur et à mesure de leur sacrifice. Il m’attend en compagnie de son meilleur
cheval que j’ai épuisé jusqu’à la mort. Le gros des troupes, loin derrière, va
bientôt le rejoindre… Il rit,
nerveusement. Ah, ah, ah, je rentre seul, en me faisant passer pour un
messager dans le saint des saints ! Quelle leçon de défense militaire en
effet, j’attends beaucoup de votre expérience si vous maniez l’épée aussi bien
que la stratégie !
Ivan, s’adressant à Morgane : Et toi,
qu’as-tu fait de mes généraux ?
Morgane : Je
leur ai expliqué que nous vivons un petit miracle, par ma vie, et que je
voulais vous en faire la surprise. Que je souhaitais être seule avec vous. Vous
savez l’amour qu’ils me portent. Je les ai apaisés…
Ivan, hurlant, et les tenant en garde avec son
épée vers eux : Général, à moi ! Tu vas comprendre, petit
imbécile ! A moi, ma garde ! A moi, la garde ! Ce n’est pas un
jeu, ce n’est pas un exercice ! A moi, sur le champ !
Des gardes finissent par arriver. Ils cernent Damien, Morgane, Ivan.
Il y en a toujours pour
écouter aux portes, tu ne pensais pas vider mon château, petite sotte. Quant à
toi, bâtard, et fils de bâtard, as-tu bien reçu ta mère, cette chienne ?
Damien, se précipitant : Vous allez
mourir !
Morgane le retient, les gardes lèvent leur lance vers lui.
Le général arrive.
Scène 6
Ivan, Morgane, Damien,
le général, des soldats
Ivan : Nous y
sommes enfin. Vous m’aurez fatigué plus que de coutume. Mais voilà le tableau
complet, et servi sur un plat. La guerre est finie, et tout se termine ainsi.
Pathétiquement. Pauvres fous ! Bâtard, bâtarde ! Mourrez !
Il crache sur eux. Les gardes s’avancent sur eux.
Ivan lève la main et les arrête.
Mais, avant, comme
promis, ta leçon d’armes ! Petit freluquet incapable. Si tu résistes à mes
assauts, par trois fois, tu sauves Morgane ! Je ne ferai que la crucifier,
puis démembrée. Elle vivra le restant de ses jours, si elle le souhaite bien
entendu, à la charge de sa famille ; son père aimant, la nourrira à la
cuillère, quand il en aura le loisir, l’envie… Si tu ne tiens pas mes assauts,
tu meurs, et je la tue devant mon bon peuple, qu’il voie ce qui arrive aux
traîtres, même les plus proches du roi. Surtout les plus proches du roi ! En
garde !
Damien : Meurs,
charogne !
Il se lance dans la bagarre à corps perdu.
Ivan, jubilant, exultant : Tu charges
petit, et quelle charge !
Ils échangent de nombreux coups d’épée, et Damien attaque sans arrêt.
Ivan réplique mais doit s’y employer sérieusement.
Ivan : Quatre
attaques déjà ! Et diablement puissantes ! La mort naturelle de ta
mère te donnerait-t-elle des ailes ? Serait-elle avec toi en ce moment
même pour te soutenir ?
Damien : Vous
êtes une bête enragée, démente. A-t-elle jamais été méchante, hargneuse ou une
reine seulement ingrate ?
Ils continuent de se battre tout en parlant.
Ivan : Si tu
savais qui est ta mère...
Damien : Elle
ne méritait rien de toute cette mise en scène macabre et indigne.
Ivan : Si,
elle méritait cela, tout cela ! Avant ta mort, je dois t’instruire de
quelques petits détails du passé de ta mère.
Damien :
Mensonges et inventions, bien entendu, rien ne manque à la panoplie…
Ivan : Pauvre
petit ignorant, tu dois savoir, juste avant de mourir, cela te plaira… ta mère
est ma sœur !
Il attaque.
Damien : Sans
doute, sans aucun doute….
Ivan : Ma
fille adorée, que penses-tu de tout cela ?
Morgane, retenue par les gardes, désespérée :
Quoi, mon père ?
Ivan :
Allons, tu sais cela aussi bien que moi, je le sens… Je te connais, ma fille,
comme ta mère, par cœur…
Damien, redoublant d’efforts dans ses attaques :
Battez-vous plutôt ! Vos beaux mots ne vous épargneront pas !
Ivan : Je
n’ai attaqué qu’une fois jusqu’alors, tu as raison, je dois te corriger et te
remettre à ta place !
Il attaque de plus belle et blesse Damien.
Damien subit quelques coups, puis parvient à se défendre.
Ivan : Encore
une attaque, et tu sauves ta sœur ! Qu’en dis-tu ?
Ils soufflent un peu tous les deux.
Damien : Bien
joué, je suis touché, et amusé de toutes ces ruses verbales. Bien déconcentrer l’adversaire
est la clé, n’est-ce pas ? Et, en la matière, vous êtes passé maître, je
le crois bien volontiers. Ces roueries de lâche sont-elles la leçon d’armes ?
Ivan :
Allons, n’entends-tu pas ce que je viens de dire ?
Morgane : Ne
l’écoute pas…
Ivan :
Ah ! Nous y voilà, Morgane chérie, tu réagis enfin. N’est-ce pas curieux
que tu n’aies rien dit quant à mes propos jusqu’alors ? Quel étrange
silence. Lorsque la vérité est outragée, une sainte telle que toi ne
réagit-elle pas, d’ordinaire ?
Morgane :
Nous sommes las de vos jeux idiots…
Ivan : Madame
est lasse ? De la nouveauté dans ce beau caractère…
Damien : Je
n’écoute rien, ma dame, vous le savez.
Ivan :
« Ma dame », oh, que le mot est gentiment prononcé. Quel charmant
ennemi que ce jeune homme. Serait-ce donc ce que je suppose : vous voici
amants ?
Il attaque de nouveau et Damien esquive habilement.
Ivan : Quelle
esquive, petit ! Décidemment, tu m’étonnes : résistance, technique et
hargne ! Tu as sauvé ta maîtresse, n’es-tu pas fier ? Trois attaques,
et une seule blessure. Ta vie est sauve ma fille, pas dans de belles
conditions, mais la vie, ce n’est pas rien, avec ou sans jambes, avec ou sans
bras.
Un temps ; ils soufflent encore.
Et tu ne réagis, pas, au
mot « maîtresse »… tu baisses la tête… je le savais bien que ma fille
était charmante, jeune coq ! Tu n’as pas su y résister. Grand mal te
fasse, coquin ! Cette situation est une horreur. Aimer ta sœur, comme une
femme, comme ta propre femme, n’as-tu pas honte ? Chien ! Comment as-tu
osé renverser ta propre sœur ? N’as-tu donc aucune morale ? Aucune
dignité ? Aucun bon sens ?
Morgane, déstabilisée, faiblement comme pour elle :
Ne l’écoute pas Damien…
Ivan : Quoi
ma fille, toi si sainte, si prompte à la vérité, ne veux-tu éclairer ce jeune homme
un peu perdu par ces histoires abracadabrantes ?… Allons, ma fille,
rétablissons la vérité une fois pour toute s’il vous plaît. Avez-vous
jamais menti ? Vous ai-je élevée dans ces attitudes détestables ? La
vérité, toujours la vérité ! Tu ne mentiras point !
Damien : Je
vous hais d’user de bas propos mensongers pour vaincre et toucher votre
adversaire, d’inventions qui semblent absurdes au commun des mortels. Et vous
allez mourir, maintenant ! On ne salit pas sans raison… Il
attaque de nouveau.
Ivan, esquivant, ne cherchant plus à se battre :
Mais tu n’es pas le commun des mortels. Tu es un pauvre prince ignorant qui
découvre sa famille, sa généalogie. Ouvre les yeux, Damien l’aveugle ! Désignant Morgane. Demande de rétablir
la vérité par sa bouche si pure alors ! Demande-lui ! Allons,
qu’attends-tu ? Tu doutes ? Pourquoi ne dit-elle rien en ce moment ?
Elle le savait, et n’a rien dit qui plus est !
Morgane :
C’est faux ! C’est faux ! Je ne le savais pas, je te le jure Damien,
je ne le savais pas, oh je ne mens jamais, crois-moi…
Damien, abasourdi : Toi qui ne mens
jamais, dis-moi, alors, pourquoi ton père parle, parle, et tu ne démens
point ?
Morgane : Je
t’en prie, ne me le demande pas…
Damien, épuisé, tente encore une attaque qu’Ivan, à
bout aussi, parvient à esquiver : Allons Morgane, je suis à bout,
dis-moi, dis-moi que ce mensonge en est un, dis-moi cela…
Ivan, hystérique : Allons Morgane,
allons, dis cela à ton homme, à ton premier amant… oh le bel amant pour la
première fois de ta vie, ce cadeau du ciel ! Ah, ah, ah…
Damien :
Morgane, mon amour, ne me dis pas que tout cela est vrai…
Ivan :
« Mon amour » ! Comme le coup de foudre est terrible ! Dans
les premières heures, c’est l’addiction des corps ! On ne sait plus ce
qu’on dit, mais on sait ce qu’on fait, mon mignon… Un second coup de foudre à
présent, de tonnerre plutôt celui-là ! C’est l’olympe qui gronde, la
colère des dieux est sur vous, car l’inceste est chose détestable, c’est le
tabou suprême !
Damien, fou et redoublant d’efforts, jetant tous
ses restes d’énergie dans les coups qu’il porte sur Ivan : Qu’il se
taise ! Qu’on le fasse taire ! Tais-toi, chien ! Charogne !
Tyran immonde !
Il frappe comme un dément et parvient à prendre le dessus, Ivan ne
résiste plus, il s’agenouille, perd son épée et Damien le perce à la poitrine.
Le général d’Ivan empêche les gardes de se jeter sur Damien.
Ivan, transpercé : Ah !
Damien, fou de rage : Meurs et pourris en
enfer !
Il transperce Ivan de nouveau, qui tombe. Le général laisse faire,
repousse les gardes, libère Morgane.
Le général :
Monsieur, vous avez vaincu en brave et en homme d’honneur. Les héros de chaque camp
se sont affrontés, afin d’éviter une
guerre entre leur deux peuples. Cette guerre, si vous le voulez aussi ma dame,
est finie. Mais, je ne donnerai mon allégeance qu’à vous, Morgane. Et, je ne
permettrai pas que mon pays soit envahi. Nous avons besoin de faire la paix,
mais nous ne voulons pas d’occupation. Seulement la paix. Je suis témoin de
tout cela, mais je peux changer le destin de cet instant. Je ne vous donne pas d’autre
choix, seigneur Damien, que d’accepter la paix, si vous refusez…
Damien : Ce
ne sera pas nécessaire. La paix est l’évidence même, général … Quelques
personnes censées sont donc en vie dans ce pays ? Soyez-en remercié. Général… ?
Le général : …Peter
Illitch Kirillovich Essen, 3ème du nom. Pour vous servir.
Damien : Eh
bien général Peter Illitch Kirillovich Essen,…
Le général :
3ème du nom.
Damien : Eh
bien général Peter Kirillovich Essen III, soyez, au nom de nos deux peuples,
remercié
de votre clairvoyance.
Votre intelligence épargne des vies, permet une paix si naturelle, mais qui
n’était pas, nous en témoignerons, une évidence. Depuis trop longtemps, nous
souffrons tous. Vous voici l’homme providentiel, le sauveur. Les grands moments
d’histoire n’ont besoin que d’hommes de bonne volonté pour finir en paix.
Pourquoi sont-ils si peu nombreux ?
Le général : Je
ne sais pas majesté.
Damien : Je
ne vous posais pas la question, général…
Le général :
Puis-je disposer et retirer mes troupes majesté ?
Damien : Vous
êtes libre général.
Le général :
Ma dame, avez-vous besoin de … ?
Morgane fait non de la tête.
Le général :
Je ne suis pas loin, en cas de… Il part,
très fier, ses hommes le suivent, très dignes.
Scène 7
Morgane, Damien
Damien, laissant tomber son épée : Eh
bien, tout est fini …
Morgane :
Non, je dois encore vous parler.
Un temps.
Damien : Je
vous écouterais, si seulement vous aviez quelque chose à m’annoncer…
Morgane : Je
vous dois la vérité.
Damien :
Quelle vérité ? Il n’y a rien à dire…
Morgane : Je
suis désolée, si vous saviez comme je suis profondément désolée, oh comme je me
hais en ce moment...
Damien : Ma
dame, de quoi vous haïr ? Pourquoi vous haïr ?
Morgane : Le
discours de mon père, je dois l’admettre…
Damien : Tout
est finie, la vie peut recommencer. Nos royaumes vivent et ont besoin de nous
deux.
Morgane :
Vous devez savoir que c’est la vérité…
Damien :
Allons, de quoi parlez-vous ?
Morgane : Oh,
que je me déteste de vous aimer malgré tout cela…
Damien : Quel
est ce chagrin qui vous tourmente ?
Morgane : Mon
prince, mon frère devrais-je dire, me torturez-vous ?
Damien, comme absent, perdu dans ses pensées :
Le passé est si loin. De nombreux deuils nous attendent que nous devons porter…
Morgane : Le
plus grand de tous est mon amour impossible pour vous. Ma mort aussi, peut-être,
pour assainir ces horreurs et reconstruire la paix dans nos royaumes… avant que
je devienne folle…
Damien : Que
dites-vous Ma Dame ? La guerre est un traumatisme, mais nous pouvons y
survivre, nous devons y survivre. Nos peuples y survivront. Ne serons-nous pas
au moins aussi forts que notre propre sang, avec nos frères d’armes enfin
réconciliés ? La joie doit nous étreindre. Le temps des bonnes nouvelles,
de la gaieté, et de la fête, devra avoir lieu dès que nos deuils seront
apaisés.
Morgane : Mon
Dieu, je deviens folle…
Damien, apercevant le général qui apparaît au bout
de la pièce : Voici déjà une première bonne nouvelle…
Le général :
Seigneur Damien, votre Lieutenant est arrivé, fort mal en point, mais il vous
demande d’urgence, et me demande, vu la situation, comment organiser ses
troupes, ce qu’il doit faire présentement…
Damien :
Général.
Le général :
Oui, seigneur.
Damien : Faites
venir votre troupe, et laissez entrer le lieutenant.
Le général sort.
Le lieutenant entre.
Damien : Je
vous souhaite la bienvenue, major.
Le lieutenant :
Mon seigneur, je…
Damien : Au
rapport, major.
Le lieutenant, surpris, puis se ressaisissant :
Mon cheval a survécu mon seigneur, vous l’avez fort bien chevauché…
Damien :
Voici une belle nouvelle.
Le général revient, suivi de sa troupe d’élite.
Damien : Fermez
les portes major.
Le lieutenant ferme les portes de la salle du trône. Puis, Damien
s’adresse au général :
Général !
Le général :
Seigneur !
Damien :
Pouvez-vous répondre à une question ?
Le général :
Je vais faire de mon mieux seigneur Damien…
Damien se lève, se dirige vers Morgane, lui prend la bouche et
l’embrasse langoureusement. Puis, il la regardera tout au long de son dialogue
avec le général.
Damien :
Général ! Qui viens-je d’embrasser ?
Le général :
Enfin, mon seigneur, je, eh bien, je…
Le lieutenant :
Mon seigneur, vous venez d’embrasser votre reine, et future femme !
Damien :
Général ! Qui viens-je d’embrasser ?
Le général :
Avec tout le respect que je vous dois, c’est aussi votre sœur et…
Damien :
Général, qui sait cela ?
Le général :
Qui sait cela… euh, je…
Damien, hurlant : Général !
Le général, au garde à vous : Oui, mon
seigneur !
Damien : Qui
sait cela ?!
Le général :
Euh, je pense moi, …euh…
Damien : Qui
encore ?
Le général :
Il y a aussi cette troupe d’hommes, présente lorsque vous vous battiez contre
notre roi Ivan, et…
Damien : Qui
encore ?
Le général : C’est
tout, je crois, mon seigneur…
Le lieutenant :
Moi aussi, mon seigneur.
Damien : Général,
pouvez-vous compter sur vos troupes ?
Le général :
Je le crois mon seigneur, il s’agit de l’élite…
Damien :
Comprenez-vous général ?
Le général :
Je crois, mon seigneur…
Damien : Le
croyez-vous ?
Un temps.
Le général :
J’en suis sûr mon seigneur…
Damien embrasse de nouveau longuement et langoureusement Morgane.
Damien, posément : Je pose ma question une
dernière fois, général : Peter Illitch Kirillovich Essen, 3ème
du nom, qui viens-je d’embrasser ?
Le général, fort et clair, s’agenouillant :
Mon roi ! Vous venez d’embrasser notre reine et votre future femme !
Le lieutenant :
Vive le roi ! Vive la reine ! Que commence le règne de Damien le Nouveau !
Les soldats reprennent « Vive le roi Damien! Vive la reine
Morgane ! »
Rideau.
A lire aussi :
1. L'épisode 1
2. L'épisode 2
3. L'épisode 3
4. L'épisode 4
5. L'épisode 5
6. L'épisode 6
J'ai dû me retenir durant toute la semaine pour ne pas lire cette fin, parce que j'avais pas mal de travail, mais voilà qui est fait à présent.
RépondreSupprimerJ'ignore pour quelle raison, j'étais persuadée que cela allait mal se finir ; je suis soulagée. J'ai un peu sourcillé à la fin, je vous l'avoue (parce que l'inceste est le "tabou suprême", comme vous dites), mais au fond, Damien et Morgane ont moins de sang commun que Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche, et cela n'avait choqué personne. Je me réjouis de cette fin heureuse !
J'ai essayé une fin "cornélienne" : soit Damien meurt et c'est l'horreur au pouvoir, soit Damien vit, et c'est l'inceste la "bonne" fin. Je trouvais ce paradoxe intéressant, car porteur d'un sombre avenir. Je suis en train de me demander d'ailleurs, en vous répondant, si une suite quelques années plus tard ne serait pas une bonne idée... Je vais méditer cela, mais, d'un coup, ça me motive beaucoup. Pour le moment, le prochain feuilleton est un tout autre univers : policier celui-là. Peut-être que le temps de publier cette série, j'en aurais fini avec la suite de Damien, qui sait ?
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